vendredi 13 octobre 2017

DÉCÈS DE DARÍO ROJAS MARÍN


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DARÍO HERMAN ROJAS MARÍN
C'est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de Darío Rojas, survenu mardi 10 octobre 2017 à Santiago du Chili.
DARÍO HERMAN ROJAS MARÍN, NÉ À PEDRO DE VALDIVIA, VILLAGE PROCHE DE TOCOPILLA AU NORD DU CHILI, LE 26 AOÛT 1953 ET DÉCÉDÉ À SANTIAGO DU CHILI, LE MARDI 10 OCTOBRE 2017, À LA SUITE D’UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL, A ANNONCÉ SA FAMILLE.
DARÍO HERMAN ROJAS MARÍN
dans les années 70, Dario fut élève de l’Internat National Barros Arana (INBA) - lycée emblématique de Santiago du Chili, où il commence à militer dans le Mouvement des jeunes socialistes (JS) puis dans le Mouvement de la gauche révolutionnaire (MIR).

Le  coup d'État de Pinochet le surprend à Antofagasta, alors étudiant universitaire. Il travaille dans la clandestinité à la réorganisation de son parti décimé par la répression. Il fut arrêté et interrogé par les membres de la police politique chilienne. Dario est victime de mauvais traitements et de torture, notamment à l’électricité. Plus tard transféré au centre de détention et de torture  de la Villa Grimaldi dans les environs de Santiago, Dario est finalement expulsé du pays, condamné à une peine de bannissement. Il quitte le Chili pour la France.  

Pendant son séjour dans son pays d’adoption, Dario fut de toutes les campagnes de solidarité avec  le Chili, témoignages, manifestations, commémorations,  peñas et grèves de la faim. Il met un frein à son engagement politique au sein du MIR après des différends, avec ce qu’il considéra « une fuite en avant » de son Parti ; sans pour autant abandonner son engagement politique et social. 

Après un long exil, et dès que ce fut possible, Dario rentre au Chili quelques mois après le retour de sa femme et ses deux enfants nés en France, dans les années 90. Il fit face aux laborieuses formalités « du retour au pays » : réinsertion familiale et professionnelle.  Au Chili, il décide de s'installer dans la région Métropolitaine, non loin de sa famille et de ses parents.

Il travaille, jusqu'à ses derniers jours, dans le domaine de l’informatique, métier de reconversion acquis dans sa terre d'exil après une formation à l’Université Paris-X, Nanterre.