vendredi 25 mars 2016

L’EAU : UN PROBLÈME STRATÉGIQUE POUR LE NORD DU CHILI

Résumé
Aujourd’hui, et bien plus encore demain, l’eau est devenue un enjeu de puissance et une source de tension entre États. L’eau est déjà placée au cœur des priorités stratégiques et des problématiques de sécurité collective de certains pays. Franck Galland en apporte le témoignage à travers l’analyse d’exemples concrets issus de la partie nord du Chili. Une rareté grandissante de la ressource en eau dans cette partie du monde est jugée de plus en plus problématique pour les sociétés minières qui exploitent le cuivre dans cette région. Le problème est d’autant plus grave pour les compagnies minières internationales que le gouvernement bolivien a récemment fait valoir ses droits sur le bassin de la Silala, qui est essentiel pour l’alimentation en eau du Nord du Chili. En conséquence, des nouvelles tensions diplomatiques entre Chili et Bolivie sont apparues.
 
Au-delà des constats et des perspectives, l’auteur apporte un éclairage sur les réflexions gouvernementales en cours et les décisions stratégiques à attendre de pays assez avancés sur les concepts de « water security » ou d’« environmental security », que sont la Grande-Bretagne, et surtout les États-Unis. Pour les experts en sécurité du Pentagone, ou d’instituts de recherche stratégique anglo-saxons, la question de l’eau devient d’une telle criticité dans certaines parties du monde, qu’elle impose de nouvelles postures stratégiques et des capacités de réponse opérationnelle aux crises « hors cadre » qui pourraient se produire.



Dans Géoéconomie 2009/2 (n° 49)





par Franck Galland

Un partenariat entre Chili et Jordanie

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Une rencontre au sommet a pu paraître anecdotique pour les spécialistes de la politique étrangère chilienne. À Santiago, le 20 octobre 2008, la présidente du Chili, Michelle Bachelet, recevait en effet, avec tout le faste dû à son rang, Sa Majesté le roi Abdallah de Jordanie. Certains analystes, occidentaux en particulier, ont pu juger sans grand intérêt cette visite d’État. Leur jugement était cependant erroné. On ne peut en effet que regretter que celui-ci ne s’arrête qu’à la simple vision protocolaire de cette visite. Ce jugement se fonde sur des critères certes objectifs – il est vrai que Jordanie et Chili sont deux pays aussi éloignés géographiquement, politiquement que culturellement – mais j’ai bien peur qu’il manque considérablement de recul. Car pour qui s’attarde sur les raisons profondes de ce déplacement, il s’avère qu’une cause plus stratégique a motivé la venue du roi de Jordanie dans la capitale chilienne : l’eau.

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Pour preuve de la finalité de cette visite, l’accord de coopération qui a pu être signé par les deux pays sur l’optimisation des ressources en eau. Celui-ci prévoit également un échange d’expérience destiné à faciliter la distribution d’eau vers les secteurs de l’industrie et de l’agriculture. Chili et Jordanie ont en effet pour particularité commune de manquer d’eau sur tout ou partie de leur territoire. Ils ont également en commun de devoir gérer la demande – croissante pour le Chili, naissante pour la Jordanie – d’une industrie minière traditionnellement très consommatrice en eau.

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Par ailleurs, une des motivations de l’accord signé entre Jordanie et Chili porte sur les difficultés rencontrées par le pompage de l’eau dessalée vers les zones urbaines. Dans ce domaine, il est vrai que la Jordanie dispose d’une expérience certaine qu’elle peut transmettre au Chili. Situé dans une zone semi-aride, le royaume de Jordanie reçoit sur seulement 6 % de sa superficie des précipitations supérieures à 300 mm/an, quantité estimée minimale pour faire pousser du blé. Alors que les eaux de surfaces du royaume n’excèdent pas 530 millions de m3 par an, ses ressources souterraines disponibles ne sont plus que de 400 millions de m3 par an. La quantité d’eau disponible par habitant est ainsi passée de 249 m3/an en 1993, à 163 m3/an et l’on s’attend à un déclin supplémentaire qui atteindra 109 m3/an en 2020 (quand la France dispose en moyenne de 3 000 m3 de ressources disponibles par habitant et par an [1][1] Gestion et hydrodiplomatie de l’eau au Proche-Orient,... !). D’où l’obligation pour une ville comme Amman de trouver des ressources d’eau alternatives, dans un contexte où la capitale jordanienne a maintenant dépassé le stade des 6 millions d’habitants (contre 4,1 millions au recensement de 1994), croissant annuellement de 2,4 % pour atteindre les 9,3 millions d’individus en 2020.

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Afin de répondre au défi que représente l’alimentation en eau d’Amman, la Jordanie est ainsi allée à la recherche de nouvelles sources d’eau, éloignées de sa capitale. Degrémont, filiale de Suez Environnement, a été mandaté pour réaliser ce projet. Il vise la construction et l’exploitation d’une usine de dessalement de 47 millions de m3/an destinée à traiter des eaux de surface issues des sources salines de Wadi Ma’in, Zara et Wadi Mujib. Celles-ci sont ensuite acheminées par un pipeline long de 40 km jusqu’à Amman, via six stations de pompages. Pour qui connaît la zone de la mer Morte, et sa déclinaison par rapport à Amman, ce projet est un véritable challenge technique puisque la première station de pompage se situe à -342 m par rapport au niveau de la mer, et la dernière, avant d’arriver au réservoir d’Amman-Dabouq, à + 947 m. On comprend ainsi mieux pourquoi la Jordanie semble vouloir faire part de son expérience dans le domaine du pompage au Chili.

Géopolitique de l’eau au nord du Chili

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Dans les faits, la région septentrionale du Chili connaît un déficit hydrique chronique, qui est maintenant arrivé à un stade critique. Cette situation pose d’énormes difficultés aux compagnies d’extraction minière qui sont très actives dans la production de cuivre dans les deux régions de Tarapaca et d’Antofagasta, les plus au nord du pays. Dans une zone qui est sans doute la plus aride du monde, car en partie recouverte par le désert d’Atacama, les compagnies minières sont maintenant structurellement soumises à des restrictions imposées par l’autorité régionale de protection de l’environnement, la Corema, de façon à limiter les ponctions qu’elles exercent sur les eaux de surfaces. Ce fut en particulier le cas pour la mine de cuivre de Collahuasi, co-exploitée par Anglo-American et Falconbridge, qui a dû diminuer fin 2005 son utilisation de la Salar Coposa de 1 000 litres/seconde à 750 litres/seconde.

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Cette tendance ne va faire que s’aggraver, à tel point que des analystes financiers [2][2] “Limited water sources in Chile could lead to higher... ont tiré la sonnette d’alarme sur la viabilité de certains projets d’extraction dans cette partie du Chili qui représente les deux tiers des capacités de la production nationale de cuivre. Il est vrai que les mines de cuivre sont de gros consommateurs d’eau, puisqu’il faut compter 500 litres d’eau par tonne de métal rouge produite. Ainsi, le projet Spence de BHP Billiton et le projet Esperanza d’Antofagasta Minerals ont été remis en question par des experts, notamment en raison de leur incapacité à pouvoir disposer à terme d’une offre suffisante en eau [3][3] “The Chilean Water dilemna in the Northern mining district”,....

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À cette raréfaction constatée des ressources en eau s’ajoute également un problème de souveraineté territoriale à ce jour non résolu sur les eaux de la Silala.

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Le bassin de la Silala est formé d’un aquifère et d’un cours d’eau, qui, bien que peu abondant (moins de 0,5 m3/s), est stratégique pour le nord du Chili. Or, les quatre-vingt-quatorze sources qui donnent naissance à la Silala sont en territoire bolivien. La Bolivie, le plus pauvre des États d’Amérique latine, tente donc de valoriser une ressource dont elle s’estime lésée à double titre. Tout d’abord, à l’issue de la guerre du Pacifique qui l’a opposée au Chili entre 1879 et 1884, la Bolivie a perdu son accès à la mer et 400 km de côtes. Le bassin de la Silala se situait alors intégralement en territoire bolivien.

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Ensuite, une déviation artificielle du cours de la Silala vers le nord du Chili a été opérée par une entreprise chilienne. L’exploitation du canal a ensuite été attribuée sous la forme d’une concession à l’Antofagasta Bolivian Railway Company [4][4] Société devenue Ferrocarril Antofagasta-Bolivia., en 1906 et 1908, respectivement par les gouvernements chilien et bolivien. Or, en 2000, le gouvernement de La Paz a mis aux enchères les droits d’exploitation de la Silala et les a cédés pour 46,8 millions de dollars à l’entreprise bolivienne Ductec, lui ouvrant le droit à une exploitation de la rivière pour les quarante prochaines années [5][5] “The Silala river, water in dispute”, Sandra Guijarro....

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Ductec a par la suite exigé un paiement auprès de plusieurs entreprises chiliennes appartenant au secteur du cuivre pour leur utilisation de l’eau de la Silala, ce que ces dernières ont refusé d’honorer. L’État chilien est alors monté au créneau pour soutenir ses entreprises, arguant du caractère international du cours d’eau, et de l’incompatibilité de cette pratique avec les principes du droit international concernant l’eau douce. Dans le registre des tensions de part et d’autre de la frontière, il en est également une autre qui est venue cette fois directement du président bolivien Evo Morales. À peine élu, il a proposé en décembre 2006 que soient mises en bouteille les eaux de la Silala avec un slogan publicitaire qui disait «buvez l’eau de la Silala, en soutien de notre souveraineté [6][6] « Bolivia threatens Chile’s copper output with water... ».

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La Bolivie a en outre exprimé à plusieurs reprises son souhait de retrouver un accès direct, même restreint, à l’océan, hypothèse immédiatement rejetée par le Chili, l’estimant contraire à l’inaliénabilité de sa souveraineté territoriale. Fidel Castro, lors de la visite de Michelle Bachelet à Cuba en février 2009, évoquait, non sans causer un incident diplomatique, la « terrible humiliation [7][7] « Silala y mar en agenda de reunion bilateral », Los... » causée par « l’oligarchie chilienne » pendant la guerre du Pacifique. Enfin, en décidant en 2006 de multiplier les postes frontières, le président bolivien Evo Morales a fait entrer le litige dans la sphère de la sécurité entre les deux États.

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De la réalité à la fiction, il n’y a souvent qu’un pas. Aussi, quelle ne fut pas notre surprise de découvrir dans le scénario du dernier James Bond, Quantum of Solace, une histoire dans laquelle les réserves d’eau de la Bolivie étaient détournées au profit d’un trust international. Là encore – mais cette fois dans l’imaginaire des scénaristes de ce film – la Bolivie était devenue le centre de tensions autour de l’eau.

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Plus sérieusement, le conflit d’usage entre Bolivie et Chili s’inscrit dans le schéma désormais classique d’une rivalité amont-aval, où le riverain d’amont met en valeur la ressource partagée après son riverain d’aval. S’opposent alors la défense d’usages antérieurs et la création de nouvelles utilisations et demandes en eau. Des représentants des deux États se sont réunis en mars 2009 pour tenter de régler les différends territoriaux ainsi que ceux liés à la Silala. Il était notamment prévu l’installation d’instruments de mesure du débit à plusieurs points de la Silala. Cependant, l’élection présidentielle chilienne se déroulant en 2010, il est peu probable que l’année 2009 se révèle décisive pour la résolution de problèmes aussi sensibles que le partage de l’eau et un différent territorial.

L’eau : un enjeu de sécurité collective

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Ce cas d’espèce est sans doute unique en Amérique latine, tant le continent sud-américain n’est pas connu pour ses conflits transfrontaliers dans le domaine de l’eau. On réserve plutôt ceux-ci au domaine de l’énergie. En revanche, les tensions telles que décrites sur la Silala entre Chili et Bolivie sont – et seront – de plus en plus nombreuses dans d’autres parties du monde. Trois chercheurs [8][8] Aaron Wolf, Associate Professor of Geography, Oregon... ont, dans cette perspective, qualifiés d’« à risques » les ensembles suivants : les bassins du Ganges-Brahmapoutre, les bassins d’Afrique australe (Kunene, Okavango, Limpopo, Zambèze, Incomati), le lac Tchad, le fleuve Sénégal qui délimite les frontières nord et est du pays, la grande rivière de La Plata entre Argentine et Uruguay, ou encore la rivière Tumen aux confins extrême-orientaux de la Russie et de la Chine.

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Le bassin du Nil pourrait être ajouté à cette liste, tant le moindre aménagement hydraulique du Nil Bleu par l’Éthiopie, rendu pourtant nécessaire par les défis alimentaires que doit relever ce pays, ne saurait être envisageable. Les gouvernements égyptiens et soudanais réagiraient en effet de concert pour empêcher tout projet de barrage ou d’irrigation à partir des eaux du fleuve. Une baisse de régime du Nil n’est en effet pas tolérée par les pays de l’aval, Soudan et Égypte, sachant en particulier que le Nil fournit 98 % de l’eau consommée en Égypte et que, sur ses rives, se concentrent 95 % de la population égyptienne.

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L’eau est ainsi devenue un sujet de sécurité collective qui ne fera que s’accentuer dans les années à venir, sachant déjà que « l’absence ou l’insuffisance d’eau potable tue dix fois plus que l’ensemble des conflits armés [9][9] Voir discours d’ouverture du forum mondial de l’eau... ». Devant un auditoire du Royal United Services Institute de Londres (RUSI), le 10 mai 2007, la ministre des Affaires étrangères britannique appelait officiers généraux, hauts fonctionnaires et chefs d’entreprises présents dans l’assistance à se mobiliser sur la problématique du changement climatique et d’en analyser méthodiquement les conséquences pour les armées et les intérêts stratégiques de la Grande-Bretagne. Elle a notamment eu des paroles très fortes de sens : « Refuser aujourd’hui d’admettre que le changement climatique est une affaire de sécurité, c’est, selon moi, suivre les pas de ceux qui, en 1920, ont refusé de reconnaître les conséquences des réparations sur l’avenir de l’Europe [10][10] “The case for Climate Security”, Lecture by the Foreign... ».

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On comprend ainsi mieux pourquoi le changement climatique, dont Nicolas Stern a dit « qu’il s’exprime en degré mais qu’il se traduit en eau », et la rareté déjà existante des ressources en eau, doivent être placés au rang de priorités stratégiques.

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Dans ce contexte, deux réflexions me semblent utiles d’être développées.

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Au premier chef, l’action des États-Unis dans la prévention des conflits liés à l’eau sera à mon sens de plus en plus importante. Des signaux très clairs ont été envoyés à l’administration précédente sans que celle-ci ne les retienne. Ainsi, un rapport de 2003 intitulé « Le scénario d’un changement climatique brutal et ses implications pour la sécurité nationale des États-Unis », élaboré par Peter Schwartz, consultant de la CIA et ancien responsable de la prospective à la Royal Dutch Shell, recommandait au ministère de la Défense américain de faire du changement climatique un enjeu de sécurité nationale, partant du principe que toutes les projections attestent que les pénuries d’eau potable entraîneront inévitablement des conflits et des perturbations continuelles de sécurité dans les prochaines années.
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Dans un registre différent, un rapport préparé pour le Director of Net Assessment de l’Office of the Secretary of Defense, anticipait, sur un mode de scenarios planning, des conflits prévisibles à cause de l’eau en Asie du Sud-Est et en Asie centrale à horizon 2025 [11][11] “Water and conflicts in Asia : 2025”, Scenarios and....

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Les premiers mois de gouvernement de l’administration Obama montrent désormais concrètement que le développement durable et les énergies vertes sont des axes essentiels de la stratégie de la nouvelle équipe présidentielle. Dans ce cadre, l’eau y occupera une place primordiale, tant sur le plan intérieur qu’extérieur. L’eau est par exemple d’ores et déjà partie intégrante du plan de relance décidé par le président Obama avec 7 milliards de dollars qui y sont consacrés, dont 4 milliards pour le Clean Water State Revolving Fund, et 2 milliards pour le Drinking Water State Revolving Fund.

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Par ailleurs, la politique étrangère des États-Unis prendra à n’en pas douter l’eau comme axe d’intervention, ne faisant qu’accentuer le volontarisme américain déjà constaté sur le sujet. Entre 2000 et 2004, les États-Unis ont en effet dépensé près de 3 milliards de dollars sur des programmes d’eau et d’assainissement, un tiers de cette somme ayant été consacré à l’Irak et à l’Afghanistan. Il est cependant à prévoir que ces allocations de ressources seront géographiquement plus diversifiées et prendront en compte des zones où l’eau est définitivement l’enjeu du moment, et encore plus celui de demain. Citons en cela les zones du Nil Bleu (Éthiopie, Soudan, Égypte), du Tigre et de l’Euphrate (Turquie, Syrie, Irak), la vallée du Jourdain (Israël, Jordanie, Territoires palestiniens), et l’espace régional du Turkestan (région d’Asie centrale comprenant le Turkmenistan, l’Ouzbekistan, le Tadjikistan, le Kirghizstan, le sud du Kazakhstan et le Xinjiang chinois).

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La deuxième réflexion que je souhaite partager porte sur l’implication de l’industrie qui ira grandissante dans la protection de la ressource en eau.

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À Davos, lors de l’édition 2008, Klaus Schwab, fondateur et président du forum, ainsi que Peter Brabek-Letmathe, président du conseil d’administration de Nestlé, avaient appelé à « une coalition public-privé inédite et puissante [12][12] « Davos face au défi planétaire de l’eau », Klaus Schwab... » pour que la ressource en eau soit mieux protégée. En 2009, le patron de Nestlé avait une nouvelle fois choisi d’intervenir sur ce thème, et s’était adjoint les services de Richard Evans, le CEO du géant minier Rio Tinto, et par ailleurs président du Global Agenda Council on the future of Minings and Minerals. Comme ont déjà pu le montrer les exemples du Chili et de la Bolivie, l’intervention à Davos du président de Rio Tinto est une preuve supplémentaire que l’eau, « or bleu » de ce début du XXIe siècle, impose également un changement de posture et d’intervention stratégique à l’industrie minière.

Notes

[1] Gestion et hydrodiplomatie de l’eau au Proche-Orient, Fadi Georges Comair, Les Éditions L’Orient Le Jour, 2008.
[2] “Limited water sources in Chile could lead to higher costs of production”, Tom Stundza, Purchazing, 14 juin 2007.
[3] “The Chilean Water dilemna in the Northern mining district”, Industry Review, Merrill Lynch, mai 2007.
[4] Société devenue Ferrocarril Antofagasta-Bolivia.
[5] “The Silala river, water in dispute”, Sandra Guijarro Vilela.
[6] « Bolivia threatens Chile’s copper output with water dispute », Matthew Craze, Bloomberg, 27 décembre 2006.
[7] « Silala y mar en agenda de reunion bilateral », Los Tiempos, novembre 2009.
[8] Aaron Wolf, Associate Professor of Geography, Oregon State University; Shira Yoffe, Diplomatic Fellow, American Association for the Advancement of Science, Washington DC; Mark Giordano, Senior Researcher, International Water Management Institute, Colombo, Sri Lanka : “International waters : identifying basins at risk”, 31 janvier 2003.
[9] Voir discours d’ouverture du forum mondial de l’eau (www.worldwatercouncil.org), Mexico, mars 2006.
[10] “The case for Climate Security”, Lecture by the Foreign Secretary, the Rt. Hon. Margaret Beckett, MP, at the Royal United Services Institute on May 10th 2007.
[11] “Water and conflicts in Asia : 2025”, Scenarios and Implications, Strategic Assessment Center, Science Applications International Corporation, décembre 2003.
[12]  « Davos face au défi planétaire de l’eau », Klaus Schwab et Peter Brabeck-Letmathe, La Tribune, 29 janvier 2008.