jeudi 12 mars 2015

«OBAMA A FAIT AUJOURD'HUI LE PAS LE PLUS AGRESSIF, INJUSTE ET FUNESTE CONTRE LE VENEZUELA»

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BARACK OBAMA À WASHINGTON DC, LE 9 MARS 2015. PHOTO JIM WATSON 

« Moi, Barack Obama, (...) je considère que la situation au Venezuela (...) constitue une menace extraordinaire et inhabituelle pour la sécurité nationale et la politique extérieure des États-Unis ».

« C’est pourquoi je déclare l’urgence nationale pour faire face à cette menace ».

Le Président a indiqué que, face à la série d'événements manqués exécutés par l'opposition dirigée et financée par l'empire étasunien, le Gouvernement des Etats-Unis « a décidé de se mettre à la tâche personnellement pour renverser mon Gouvernement et d'intervenir au Venezuela pour le contrôler ».

Face à ces menaces, le chef de l'Etat a lancé un appel à réveiller la conscience de la dignité pour exiger d'une seule voix que le Venezuela soit respecté face aux prétentions du Gouvernement des Etats-Unis.

« Le président (Barack) Obama a fait aujourd'hui le pas le plus agressif, injuste et funeste que jamais les Etats-Unis aient fait contre le Venezuela », a condamné le président vénézuélien en réponse à la déclaration "d'état d'urgence" faite par le Gouvernement des Etats-Unis à cause de la soi-disant menace que représente le Venezuela pour cette nation.

« Cette loi que vous avez approuvée est un monstre (...) avec un message schizophrène - a-t-il expliqué - nous déclarant comme une menace pour la sécurité nationale des Etats-Unis (...), je lance un appel aux présidents et aux peuples d'Amérique Latine et des Caraïbes ».

Dans la soirée de ce lundi, la Maison Blanche a émis un communiqué par lequel le président des Etats-Unis, Barack Obama, a manifesté son inquiétude à cause des "efforts du Gouvernement du Venezuela pour intensifier l'intimidation contre ses opposants", ce qui constitue "une menace extraordinaire et inhabituelle pour la sécurité nationale et la politique extérieure des Etats-Unis".

Obama a aussi décrété de nouvelles sanctions, incluant le gel des biens et la restriction des visas de 7 fonctionnaires vénézuéliens dont il indique qu'ils ont violé les droits de l'homme.