mercredi 26 novembre 2014

CHILI: L'INTERDICTION D'AVORTER POURRAIT DISPARAÎTRE

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L'AVORTEMENT THÉRAPEUTIQUE A ÉTÉ AUTORISÉ AU CHILI PUIS ABOLI DURANT LA DICTATURE D'AUGUSTO PINOCHET (1973-1990). CHILI : LOIS CONTRE L'AVORTEMENT - UN RECUL POUR LES DROITS DES FEMMES 

Aujourd'hui pourtant, plus de 70% des Chiliens approuvent l'avortement thérapeutique en cas de risque pour la santé de la mère, de non-viabilité du foetus ou de viol, selon les sondages. « Il y a un changement très profond dans les mentalités et aujourd'hui les citoyens exigent » le droit à l'avortement thérapeutique, assure Claudia Dides, du Mouvement pour l'avortement légal.

Sans d'autre choix que de continuer sa grossesse, l'enfant de 13 ans - dont l'identité n'a pas été révélée - a donné naissance le 5 novembre à un bébé qui n'a survécu que quelques heures en raison de malformations cardiaques. La jeune Belen a, elle, accouché l'an dernier d'un bébé en bonne santé, confié à un réseau d'adoption.

Toutes deux, si elles avaient avorté, risquaient jusqu'à cinq ans de prison, même si, selon une étude officielle, aucune femme chilienne n'a été emprisonnée ces dernières années pour ce délit. Le gouvernement de Michelle Bachelet s'est donné jusqu'au 31 janvier prochain pour envoyer au Congrès un projet de loi visant à dépénaliser l'avortement en cas de risque pour la mère, de viol ou d'inviabilité du fœtus.