samedi 12 avril 2014

LE BLOCUS AMÉRICAIN BLOQUE L’ACCÈS DE CUBA À INTERNET

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INTERNET :  LE BLOCUS IMPOSÉ À CUBA. PHOTO 
Les Etats-Unis bloquent dans une large mesure l’accès de Cuba à Internet, alors qu’ils accusent l’île de limiter l’usage de ce service. Les usagers particuliers et les sociétés étrangères d’autres pays du monde ont une vitesse de connexion beaucoup plus rapide sur le réseau dont dépend Cuba, dénonce le journal Juventud Rebelde.

En Australie, Bangladesh, Royaume-Uni, Italie ou Etats-Unis, une personne peut accéder à un service haut débit (DSL) avec possibilité de transférence directe jusqu’à 24 mégabites par secondes et en Norvège ou au Japon, ils dépassent les cent.

Alors que Cuba, un pays de plus de 11 millions d’habitants, a à peine droit, via satellite à 65 mégabites de débit pour la sortie et 12,4 pour l’entrée.

Depuis le début d’Internet, Washington torpille la possibilité pour Cuba d’utiliser le réseau d’information mondial, et en même temps, il déchaîne une campagne féroce l’accusant d’interdire la liberté de connexion.

A cause des lois du blocus, l’île antillaise ne peut pas se connecter aux canaux internationaux de fibre optique qui passent très près de ses côtes, et elle est obligée de le faire via satellites, ce qui est beaucoup plus cher et limite l’utilisation de ce moyen.

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« SOIXANTE-DIX POUR CENT DES CUBAINS  NÉS SOUS LE BLOCUS » PHOTO ALC NOTICIAS

D’autre part, explique le quotidien, si une compagnie nord-américaine veut ouvrir un nouveau canal à Cuba, ou augmenter la vitesse de connexion, elle est obligée de demander une autorisation au Département du Trésor des Etats-Unis.

Les autorités cubaines ont décidé de répartir la possibilité d’accès au réseau de manière organisée en donnant la priorité aux médecins, scientifiques, étudiants, personnalités de la culture, centres de recherche ainsi que beaucoup d’autres professions pour qui cet usage est particulièrement utile.

Cette stratégie a été reconnue par plusieurs organismes internationaux comme modèle pour les pays sous-développés ; elle a rendu possible l’existence de 1 370 sites virtuels, 940 000 usagers de courrier électronique ainsi que 219 000 autres d’Internet.

Ces mêmes chiffres peuvent être multipliés, si on prend en compte le caractère social de ces facilités et l’utilisation d’un même point de connexion ou d’un même courrier électronique par plusieurs personnes.

Service en langue française Agence cubaine d’information

ACN La Havane, 02.11.2006