jeudi 2 février 2012

CHILI – ENFANTS ET ADOLESCENTS INDIGÈNES PLUS VULNÉRABLES QUE LES JEUNES NON INDIGÈNES DE LEUR ÂGE

ENFANTS MAPUCHE. PHOTO CARLOS GONZALÍA, GALERIE IOSEPHUS CHEZ FLICKR SEPTEMBRE 2008.
Après avoir souligné la « féminisation de la pauvreté indigène », l’étude relève que « les femmes présentent un retard en matière d’accès au travail qui s’accentue dans les zones rurales et indigènes ». En outre, leur situation contractuelle est plus instable. Le revenu moyen d’un chef de famille en présence d’enfants est plus bas dans le cas où il s’agit d’une femme chef de famille. Les femmes chef de famille indigènes avec enfants qui vivent dans un contexte urbain perçoivent 78% du revenu perçu par les hommes chefs de famille répondant aux mêmes caractéristiques. Les femmes se trouvant à la tête de familles rurales composées d’enfants et d’adolescents indigènes perçoivent en revanche 54% des gains des hommes chefs de famille se trouvant dans la même situation.
ENFANTS MAPUCHE. PHOTO CARLOS GONZALÍA, GALERIE IOSEPHUS CHEZ FLICKR SEPTEMBRE 2008.
L’éducation préscolaire et primaire présente des données similaires tant pour les enfants indigènes que pour les enfants non indigènes mais la différence en matière d’accès à l’instruction émerge au cours des premières phases du secondaire et dans l’enseignement supérieur : 29,9% des non indigènes accèdent à l’enseignement supérieur alors que ce taux est inférieur à 20% parmi les indigènes. Par ailleurs, 89,4% des enfants indigènes ne parle ni ne comprend sa langue d’origine. (SL) (Agence Fides 31/01/2012)