mercredi 21 avril 2010

L'ÉGLISE CATHOLIQUE DEMANDE PARDON


    Le président de la Conférence épiscopale chilienne, Alejandro Goic. Photo Claudio Parra

"Il n'y a pas de place dans le sacerdoce pour ceux qui abusent de mineurs, il n'y a aucun prétexte qui puisse justifier ce délit. Aux personnes directement affectées et aux communautés qui ont vu chez un prêtre des motifs de scandale, nous demandons pardon, et nous leur demandons de communiquer ces faits", a dit le président de la Conférence épiscopale chilienne en conférence de presse.

Le Vatican est dans la tourmente après la multiplication de révélations récentes sur des abus sexuels sur mineurs au sein du clergé en Amérique latine, en Europe et aux Etats-Unis.

Le pape a été accusé en personne en Allemagne et aux Etats-Unis d'avoir couvert ces crimes.

Au Chili, cinq prêtres ont été condamnés pour pédophilie à ce jour, et une quinzaine de cas présumés font l'objet d'une enquête.

"Notre engagement est total pour veiller sans cesse à ce que ces délits gravissimes ne se répètent pas", a dit Mgr Goic.

Les évêques du Chili, un pays sud-américain où l'Eglise est très influente, s'étaient réunis jusqu'à ce week-end en assemblée plénière.

Lors d'une visite à Malte, le pape Benoît XVI a rencontré dimanche des victimes d'abus sexuels avec lesquelles il a dit avoir "pleuré".

Le Vatican avait publié la semaine dernière une série de directives sur la démarche à suivre par le clergé en cas d'abus sexuels, dont les coupables devront être dénoncés.