lundi 30 mars 2009

A Vina del Mar, les « progressistes » cherchent des solutions

Photo AFP

Une matinée pour définir des solutions progressistes à la crise économique mondiale et au réchauffement planétaire : c’est l’objectif ambitieux des leaders réunis dans la cité balnéaire de Vina del Mar, une petite ville située à une centaine de kilomètres de la capitale Santiago.

Hier vendredi, sont arrivés les chefs d’Etats et de gouvernements des huit pays participants : le Royaume-Uni, l’Espagne, la Norvège, les Etats-Unis, l’Uruguay, le Brésil, l’Argentine et le Chili.

Absence remarquée d'Hugo Chavez

La présidente chilienne, Michelle Bachelet, a appelé ses homologues à changer le cours de l’histoire afin d’entrer « dans une nouvelle étape de la globalisation. L’heure n’est pas au protectionnisme, a-t-elle ajouté, les solutions ne doivent pas être populistes, elles doivent être populaires. »

Un des conseillers du président Lula a rétorqué qu’il existait d’autres progressismes et qu’il fallait les respecter. Une allusion à l’absence remarquée du Vénézuélien Hugo Chavez et du Bolivien Evo Morales.

Toute la journée s’est déroulé un séminaire réunissant 250 intellectuels du monde entier. Ils ont donné leurs conclusions aux dirigeants. Un peu plus d’eau au moulin pour des leaders progressistes qui seront jeudi prochain à Londres pour le G20.